En 1996, un groupe de parents, soutenus par une organisation de confiance, ont interpellé les autorités susceptibles de les entendre et ont réclamé de l’aide dans un contexte où de plus en plus de familles se retrouvaient avec un faible réseau d’entraide.
Pour ce faire, l’organisme chargé de parrainer le projet de mise en œuvre, L’Alliance des Garderies 03-12, embauche une chargée de projet qui est organisatrice communautaire. Celle-ci travaille à mettre sur pied l'organisme de répit-dépannage. Les parents et les responsables de l’organisme parrain baptisent la ressource Le Petit Répit, ce qui symbolise les deux principales caractéristiques de sa mission: les enfants et le répit.
La chargée de projet et l’organisme parrain mettent en place les moyens de réaliser les objectifs du projet par l’embauche de l’équipe qui soutiendra les familles et la définition des modes de collaboration avec les C.L.S.C. Un large territoire d’intervention est défini et les approches avec les différentes ressources du milieu sont réalisées afin de faire connaître la ressource aux familles qui pourraient avoir besoin de ce type d’aide. Le 2 décembre 1996, une première famille qui vit à Ste-Foy reçoit l’aide du Petit Répit.
À l’hiver 1998, Le Petit Répit obtient ses lettres patentes et devient un organisme autonome. Un comité de parents s'occupe de la mise en place des règlements généraux et officialise la mission communautaire de l’organisme. Par la suite, Le Petit Répit obtient sa reconnaissance en tant qu’organisme de bienfaisance par l’Agence de Revenu du Canada.
Automne 1998, Le Petit Répit adhère au Regroupement des organismes communautaires de la région 03 (ROC 03) et la chargée de projet est officiellement engagée comme directrice de l’organisme.
Mai 1999, Le Petit Répit déménage dans ses propres locaux.
Le bilan du parrainage par l’Alliance des Garderies est très positif : un enracinement dans la communauté, une structure solide qui assurera la pérennité, un soutien financier et logistique générant des économies qui permettront dans les années suivantes de survivre dans l’attente de subventions.
Automne 1999, Le Petit Répit tisse des liens avec les acteurs qui travaillent pour le bien-être des familles. Il participe à des tables de concertations sur plus d’un territoire et se fait connaître dans de nombreuses instances. Au même moment, le personnel de l’organisme se dote d’un code d’éthique propre à la profession qu’il exerce auprès des familles.
Année 2000, les parents bénévoles réalisent un travail important de recherche de financement afin de trouver l’argent nécessaire à payer les heures de travail du personnel qui se rend auprès des familles. L’offre de soutien aux familles sur un vaste territoire, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, représente un défi imposant pour un organisme de si petite taille. Le bénévolat y prend une place importante sans quoi, l’organisme ne pourrait réaliser sa mission.
À l’automne 2001, Le Petit Répit devient membre du Centre d’Action bénévole de Québec et de la Fédération Québécoise des OCF.
Le conseil d’administration déniche des moyens, à l’intérieur d’un budget très serré, d’améliorer les conditions de travail du personnel rémunéré, adopte une politique de gestion du personnel et une autre sur la confidentialité dans les organismes communautaires, et s’implique dans les différents mouvements lancés par les regroupements afin de faire reconnaître l’apport du milieu communautaire dans la société.
Le personnel, quant à lui, bénéficie d’un programme de formation continue, travaille les collaborations avec les autres ressources d’aide aux familles et cherche à répondre le plus adéquatement possible, dans les limites de sa mission, aux besoins sans cesse grandissants des familles.
En octobre 2002, Le Petit Répit participe activement à la mise sur pied d’un regroupement régional d’organismes communautaires Famille et y adhère lors de l’assemblée de fondation du 10 octobre. Le Petit Répit participe aussi à de nombreuses instances de représentations et il est sollicité pour un projet régional de répit-dépannage.
Au printemps 2003, Le Petit Répit accueille avec grand plaisir sa reconnaissance comme membre associé à Centraide et reçoit du financement pour trois ans. Cette reconnaissance apporte un vent positif au sein des membres de l’organisme car, en plus de soutenir les familles très pauvres, il permettra un rayonnement dans la communauté. À la même période, Le Petit Répit obtient un financement de l’Agence de la Santé et des Services Sociaux afin d’apporter du répit aux familles où vit un enfant qui souffre de TDAH.
Pendant ce temps, les discussions et la représentation concernant le transfert des organismes communautaires vers un ministère d’attache autre que la Santé et les Services sociaux, roulent à la vitesse grand V. Pour Le Petit Répit, ça signifie de se retrouver sous l’égide du Ministère de la Famille et de l’Enfance, ce qui se concrétise en septembre 2003.
En février 2004, en collaboration avec le C.L.S.C. Basse-Ville-Limoilou-Vanier, Le Petit Répit met en place le MARRAINAGE auprès des familles à risques de négligence du secteur, qui consiste à accompagner des parents dans leur rôle. La présence de la marraine favorise la confiance et repose sur la notion d’entraide.
17 juin 2004, Le Petit Répit déménage dans de nouveaux locaux plus adéquats qui permettent d’accueillir les bénévoles, les parents et le personnel. Il signe une entente avec la Commission scolaire de la Capitale pour loger à l’intérieur de l’école Marguerite-Bourgeoys dans le quartier St-Sauveur.
16 mars 2005, Le Petit Répit inaugure ses nouveaux espaces par une activité de visibilité. De nombreux bénévoles s’emploient à faire de cet évènement un succès. Une nouvelle image illustre la mission de l’organisme.
En novembre 2007, Le Petit Répit participe à une activité de financement organisée par l’Association des Femmes d’Assurances de Québec.
À l’automne 2009, Le Petit Répit reçoit un premier financement en provenance de la Fondation Dufresne et Gauthier. C’est le début d’une belle collaboration pour soutenir les familles. Avec l’aide du CLD de Québec, Le Petit Répit acquiert un logiciel de traitement des demandes de services afin d’optimiser le travail administratif et assurer un meilleur suivi des demandes en rapport avec les disponibilités du personnel.
Automne 2010, Le Petit Répit, fidèle à sa volonté de mieux servir les familles en s’impliquant dans la communauté, participe aux travaux de l’ATI St-Sauveur et devient membre du Regroupement des Gens d’Affaires du Quartier St-Sauveur.
Et la suite…
En 2011, Le Petit Répit fête ses 15 ans. Il poursuit sa belle histoire en créant un site WEB et une page Facebook ce qui le met au goût du jour des nouvelles technologies pour rejoindre les familles là où elles se trouvent.